Cabinet Ici M'aime
Nadège Fontaine

Mon histoire avec la nutrition 

Version longue 

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Mon parcours : De la survie à l’épanouissement, une histoire de résilience et de nutrition

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1. Le début du chemin : Une relation chaotique avec la nourriture

Tout a commencé à 20 ans. Dix ans d’anorexie et de boulimie ont marqué mon corps et mon esprit, oscillant entre surpoids et maigreur, entre compulsions et privations. Mais ce que je ne savais pas encore, c’est que cette relation tumultueuse avec la nourriture avait des racines bien plus profondes.

​Des années plus tard, ma mère m’a révélé un secret lourd de sens : pendant sa grossesse, elle avait manqué de nourriture et souffert de la faim. Elle et mon père, jeunes et désemparés, vivaient dans un garage non chauffé, sans ressources. Pour survivre, ils volaient des légumes dans les champs.

 

Inconsciemment, j’ai porté en moi cette mémoire du manque – une peur viscérale de ne pas avoir assez, qui a façonné mon rapport à la nourriture et à la vie. Comprendre cela a été une révélation : mes comportements alimentaires n’étaient pas seulement liés à mes blessures personnelles, mais aussi à cet héritage transgénérationnel de privation.

​J’ai rapidement compris que l’alimentation était la clé de ma santé physique, mais qu’elle ne suffisait pas à apaiser mon être tout entier. Je mangeais différemment selon mes émotions : en joie, je savourais ; en colère ou triste, je dévorais sans conscience ou me privais jusqu’à l’épuisement.

 

Pourtant, les spécialistes ne parlaient que de poids, d’IMC et de calories, comme si mon corps était une machine. Les psychologues, eux, ne pouvaient m’éclairer sur l’impact de la chimie des aliments sur mon cerveau.

​Seule, j’ai entrepris un voyage pour comprendre la nutrition sous tous ses angles – scientifique, émotionnel et spirituel. Les livres sont devenus mes compagnons de nuit, tandis que mon amour pour la cuisine saine, hérité de mes origines françaises, m’a aidée à réconcilier plaisir et santé.

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Une pensée m’animait : "Si je m’en sors un jour, je veux aider ceux qui souffrent comme moi." Car je ne trouvais aucune prise en charge qui englobe l’humain dans sa globalité.

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2. La révélation : "La paix avec mon assiette passe par la paix avec mon cœur"

J’ai compris que les troubles alimentaires n’étaient que la partie visible de l’iceberg. La dépendance à la nourriture, la compensation ou la privation extrême n’étaient que des réponses à des blessures profondes – celles de mon enfance, mais aussi cette mémoire ancestrale de famine. La maladie était le cri de mon âme. Mon corps, son messager.

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Les 5 blessures émotionnelles (injustice, humiliation, rejet, abandon, trahison, selon Lise Bourbeau) avaient laissé des traces dans ma mémoire cellulaire. À cela s’ajoutait cette peur inconsciente du manque, héritée de l’histoire de mes parents. Chaque blessure était une faille énergétique, source de dépendances et de comportements malsains.

Libérer cette souffrance a été un chemin sinueux, mais essentiel pour retrouver une relation sereine avec la nourriture et avec moi-même.

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3. Le déclic : Quand la vie vous pousse à agir

L’élément qui a tout changé fut ma fille aînée, Dora. En 2009, à 9 ans, elle a été diagnostiquée avec un diabète de type 1 (maladie auto-immune), deux semaines avant la naissance de mon quatrième enfant. Ce fut un choc : sidération, incompréhension, culpabilité… La médecine traditionnelle m’annonçait que cette pathologie serait à vie.

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Deux mois avant ce diagnostic, j’avais emprunté à la bibliothèque un livre intitulé "Le sucre ou la vie". Une coïncidence ? Je ne le pense pas. Pendant mes 10 ans de troubles alimentaires, j’avais été une vraie "junkie" du sucre – une drogue dure qui avait marqué mon corps et mon esprit.

Je me suis mise en mode guerrière : je voulais comprendre les causes de cette maladie et explorer toutes les pistes pour une guérison possible ou au moins limiter les effets secondaires d'une telle pathologie. Refuser l’idée que ma fille serait malade à vie est devenu ma raison d’être.

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Un an plus tard, Dora a développé des douleurs articulaires chroniques. La médecine traditionnelle, désarmée, évoquait une nouvelle maladie auto-immune et proposait des anti-inflammatoires à vie – des médicaments qui lui donnaient des douleurs gastriques insupportables sans même soulager ses symptômes.

Ce jour-là, en sortant de l’hôpital, j’ai déchiré l’ordonnance. Une voix intérieure m’a dit : "Trouve une autre voie. Agis."

C’est à ce moment-là que je lisais un livre du Dr Kousmine, médecin-nutritionniste. La réponse était sous mes yeux. Il me fallait une école qui corresponde à ma vision de l’humain – une approche holistique, intégrant le corps physique, psychique, émotionnel et spirituel.

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4. La renaissance : De la femme ignorante à la thérapeute

J’ai trouvé l’école de nutrition holistique de Genève. Dès les premiers cours, j’ai su que ce métier était l’aboutissement de mon parcours. Grâce à la micronutrition ensuite, j’ai pu aider Dora à se libérer de ses douleurs articulaires – un soulagement quasi miraculeux ! Si je ne pouvais guérir son diabète (maladie auto-immune), éviter les complications et améliorer son bien-être était déjà une victoire.

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Aujourd’hui, Dora a 25 ans. Elle gère son diabète avec brio, mène une vie équilibrée et rayonne. Quant à mes trois autres enfants, souvent malades petits, une réforme alimentaire douce et sans extrêmes a transformé leur santé.

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5. Ma vision aujourd’hui : Transmettre ce qui m’a sauvée

Depuis 2009, je me suis formée d’abord pour optimiser la santé de mes enfants, puis par passion pour la nutrition holistique. Convaincue de son bien-fondé, j’ai approfondi cette approche sans négliger la rigueur biologique (médecine nutritionnelle), essentielle pour traiter les pathologies.

Mon objectif ?

Vous aider à retrouver l’équilibre et la joie de vivre, comme j’ai aidé Dora et des centaines de patients.

Parce que la guérison passe par l’assiette, mais aussi par le cœur et l’âme.

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